La ministre accepte les 60 recommandations faites par l’Ombudsman de l’Ontario pour aider les adultes ayant une déficience intellectuelle en situation de crise

La ministre accepte les 60 recommandations faites par l’Ombudsman de l’Ontario pour aider les adultes ayant une déficience intellectuelle en situation de crise

le 1 septembre 2016

La ministre des Services sociaux et communautaires, Helena Jaczek, répond au rapport de l’Ombudsman de l’Ontario intitulé « Dans l’impasse ». Le jour où le rapport a été publié, la ministre a annoncé que toutes les 60 recommandations ont été acceptées et seront mises en œuvre.

(TORONTO – 24 août 2016) L’échec systémique de l’Ontario à venir en aide à des familles désespérées et vulnérables, qui se trouvent dans l’incapacité de s’occuper d’un être cher atteint de déficience intellectuelle, a plongé beaucoup d’entre elles dans des situations difficiles et souvent dangereuses. C’est ce que révèle l’Ombudsman Paul Dubé dans le tout dernier rapport de son Bureau, qui est paru aujourd’hui.

Dans ce rapport intitulé Dans l’impasse, l’Ombudsman fait un compte rendu de l’enquête menée par son Bureau sur plus de 1 400 plaintes de familles d’adultes ayant une déficience intellectuelle, en situation de crise – dont des adultes abandonnés, maltraités, inutilement hospitalisés et emprisonnés.

L’Ombudsman a fait 60 recommandations, soulignant le besoin urgent de plus nombreux soutiens et services,  et d’une surveillance plus rigoureuse. Toutes ont été toutes acceptées par la ministre des Services sociaux et communautaires.

Le rapport détaille 18 cas d’adultes ayant une déficience intellectuelle et des besoins complexes qui se sont retrouvés sans abri, ont été maltraités, abandonnés ou placés indûment dans des hôpitaux, des établissements de soins de longue durée, et même des prisons. Un homme de 24 ans a vécu plusieurs mois dans un foyer de soins de longue durée où il a blessé une personne âgée et a été agressé par une autre. Un homme atteint d’autisme a passé 12 années en unités psychiatriques. Une femme qui ne pouvait plus rester dans une maison où elle était maltraitée a été déplacée 20 fois en 34 jours. Une autre a été abandonnée par une membre de sa parenté, épuisée et malade, après le décès de deux autres aidants familiaux